Revu aujourd'hui, beaucoup plus près, mais malheureusement très à l'ombre et sur un vilain tas de moëllons !
Des infos complémentaires pour ceux que ça intéresse !
Répartition géographique
Un large quart nord-ouest de l’Hexagone se trouve quasi-inoccupé en période de nidification, de même que le pourtour méditérranéen. La Bretagne, la Normandie ou le Nord-Pas-de-Calais ne procurent que fort peu d’indices de nidification, tandis que le déclin s’accentue dans d’autres régions, notamment en Ile-de-France. Le Torcol fourmilier conserve une distribution apparemment « homogène » dans le Sud-Ouest, une partie du Massif Central et l’Est de la France du nord au sud (Alsace, massif alpin...).
Ecologie
En période de nidification, le territoire du couple comporte deux caractéristiques majeures, des arbres présentant des cavités et des zones herbacées nécessaires à la recherche alimentaire. Les vergers, le bocage, les pelouses et landes piquetées, les fourrés, fruticées, broussailles et parcelles forestières en régénération avec conservation de surréserves offrent ce paysage semi-ouvert ou semi-boisé particulièrement apprécié, localisé parfois en lisière forestière. L’ensoleillement constitue un autre élément attractif.
Comportement
A la différence des Pics, le Torcol fourmilier grimpe peu sur les troncs à la verticale, sa queue souple lui permettant mal de s’y appuyer. Les individus collectent la nourriture sur l’écorce, les décollements ou les fissures des arbres et arbustes. A terre, se déplaçant par bonds successifs, le Torcol collecte ses proies favorites directement dans les fourmilières, optimisant ainsi la recherche alimentaire. La grande mobilité de son cou s’observe notamment en cas de dérangement. Il dispose alors d’un éventail de comportements : allongement et torsion du cou, huppe frontale ou souffles, par exemple lors de l’arrivée d’un congénère.
Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs
Le statut de conservation du Torcol fourmilier est défavorable en Europe, en raison d’un déclin modéré mais continu de ses populations. En France, les effectifs nicheurs s’avèrent en diminution probable de 20 à 50% depuis les années 70. Ce mauvais état de conservation se traduit également en France par une restriction de son aire de répartition. Il est ainsi devenu occasionnel dans le Pas-de-Calais, très rare en Picardie et en régression dans le quart nord-est et le Vaucluse entre autres.
Sources : Cahiers d’Habitat « Oiseaux » - MEEDDAT- MNHN – Fiche projet