Pat25 a écrit :j'ai bien sur signé et envoyé la pétition , on m'a déjà dit que j'avais signé ,
ou c'est vrai ou c'est du foutage de gueule , bonne soirée , les abeilles qui crèvent par millions ,
j'ai bien peur que ça n'intéressent personne , bonne soirée .
C'est bien dommage que personne ne signe et que ça n'intéresse personne...
bonjour à tous ,
en fin de compte , au nom des abeilles , on demande tel ou tel effort de participation en dons bien sur , belle arnaque et pour malheureusement beaucoup
d'œuvres caritatives , on vit un drôle de monde , mais pour ce qui est des abeilles malheureusement les hécatombes qui ont été relatées sont bien réelles
si vous regardez bien en allant vous promenez dans la campagne comme je le fais souvent et sans voiture , les insectes sont de moins en moins nombreux
et les abeilles aussi , la réalité , elle est présente mais faut il la voir , bonne journée.
Salut à tous,
j'ai déjà signé des pleines ruches de pétition pour sauver les abeilles, je suis toujours un peu méfiant quant aux pétitions du net (et pourtant j'en signe à tour de bras) et surtout je refuse de céder au catastrophisme ambiant qui souvent tire sa force de ce que de plus en plus l'homme, coupé de la nature qu'il est, la méconnaît... Si cela peut remonter un peu le moral des troupes, ce matin, je suis allé rendre visite à la châtaigneraie qui jouxte notre maison. Très vite mes sens furent alertés par un bourdonnement surpuissant tout en haut des frondes, des dizaines de milliers d'abeilles en train de butiner les chatons en fleur... À la fin, c'était émouvant. Allez, rien n'est perdu !
concernant Pollinis, le meilleur moyen de casser une réputation sur internet, c'est de faire le buzz et de crier plus fort que les autres sous couvert d'une pseudo enquête. L'internaute averti aura pris soin d'aller lire les comptes et les statuts de l'association sur le site de l'association... et oui ! Des pétitions il y en a d'autres comme à la Fondation Nicolas Hulot par exemple, chez Greenpeace. Comme partout on vous demandera de faire un éventuel don, l'argent c'est le nerf de la guerre.
Actuellement les colonies qui ont survécu sont à l' apogée de leur développement, rien d'étonnant de voir des milliers d'abeilles butiner.
Mon rucher de Ronchamp s'est transformé en Manhattan, pour mes autres ruches, la situation est identique.
Mes ruches vont prendre encore un peu de hauteur avant une nouvelle récolte cet été puis on anticipera l'hivernage et ils sera temps de leur laisser autant de miel que nécessaire pour passer l'hiver.
...Commence à y avoir du monde dans ton rucher Barbich', sympa les HLM à bebeilles , juste pour info tu récoltes combien par an (même si je sais très bien que chaque année ne donne pas autant)
Par chez moi c'est en plein boum, j'ai pas mal de collègues qui s'y mettent ou qui s'y sont mis. On voit aussi naître des magasins spécialisés
merci Kriss pour le lien , on arrive souvent à se faire duper , pour notre ami Barbichou ,
sympa les ruches et merci pour la photo , ça optimise un peu l'ambiance , bonne journée.
La guerre fait rage sur la toile ! Lobbyistes contre Lobbyistes. Le plus simple c'est encore de faire fonctionner son propre cerveau, d'enquêter et de se faire sa propre opinion.
l'apiculture est à la mode, il y a tout un marché qui nait !
J'ai une approche simple de l'apiculture, je leur donne des hausses à remplir tant qu'elles en veulent puis j'en prélève et je leur laisse 20 à 30 kg de miel pour passer l'hiver tranquillement, pas de chimie, pas de nourrisement artificiel à base de sirop, pas de cire gaufrée, pas de visite intempestive pour satisfaire ma curiosité, je les laisse essaimer si elles le souhaitent (mode naturel de reproduction), je me contente de surveiller leur état sanitaire et d'empêcher la propagation des varroas (acariens).
En contre partie de ces bons soins, elles passent l'hiver sans encombre, elles pollinisent ce qui doit l'être, elles me piquent et m'offrent en moyenne 30 à 45 kg de miel même les années pourries pour les autres apiculteurs. Miel qui est extrait à l'ancienne par gravité pour conserver toute sa saveur, ses parfums complexes et ses oligos éléments très volatiles, et qui n'est pas chauffé, brassé, etc...
Le miel est contenu dans de petits rayons de cire qu'elles ont elles-mêmes fabriqués
Une hausse avec des rayons plein de miel de printemps juste après la récolte :
Le miel de printemps s'écoule lentement, ensuite ça sera la mise en pot et la distribution
Mon rucher doit être sympa, puisque chose rare dans mon secteur, un essaim impressionnant est arrivé de je ne sais où. Je lui ai alors proposé une de mes ruches et instant toujours magique, la colonie l'a adoptée et telle une coulée de lave, des milliers d'abeilles l'ont alors investie pour y fonder une nouvelle colonie
essaim rentré à l'ancienne avec la technique du drap !
L'essaim se porte bien dans sa nouvelle maison, c'est la ruche à gauche (désolé photo floue), déjà une bonne vingtaine de kilos de miel à récolter et c'est pas fini comme y disent à SFR
Quelques abeilles sortent pour ventiler la ruche, créer un courant d'air à l'intérieur qui va permettre de sécher le nectar qui grâce aux sucs gastriques et certaines enzymes se transforme en miel, l'alvéole sera operculé lorsque la teneur en humidité sera aux alentours de 17%
Comme j'utilise une ruche Warré dans une configuration et un format particulier, différent de celui des ruches à cadres standard, l'essentiel de la ventilation se fait à l'intérieur. L'air frais est aspiré par le dessous du plancher qui est grillagé et l'air chaud et humide est rejeté par les aérations du toit. C'est un système très proche de celui qu'on retrouve dans la nature lorsqu'elles colonisent un arbre creux ou une cheminée par exemple.
La force de ventilation est très impressionnante, comparable à celui d'une hotte ou d'une climatisation. Au printemps, le flux est inversé et elles rejettent de l'air chaud et humide, chargé de gaz carbonique par le bas en période d'élevage alors que les nuits sont encore froides. Une ruche c'est un super organisme, ça respire, ça se reproduit, etc
On sent la passion, la technique du passionné !
Merci pour ces explications, sacré taff
En tout cas elles ont l'air de s'y plaire chez toi...
Mon collègue m'a filé un pot de miel tout blanc, ses ruches sont actuellement dans un champs de colza.
J'ai lu que ce miel ne faisait pas l’unanimité...
le miel de colza est particulier, tout le monde ne l'aime pas. Je n'en fait pas car je teste cette année sur les 2 ruchers les directives Demeter qui est un label encore plus contraignant que celui de L'agriculture biologique. Mes ruches doivent être à plus de 3 km de toute culture traitée. Mon plus gros boulot c'est de construire des ruches et trouver des endroits pour les installer, pour le reste j'ai appris à faire confiance aux abeilles.
Si vous êtes dans mon coin je recherche des terrains ! j'ai une dizaine de ruche à caser l'an prochain ! au secours ! help ! c'est gratuit ! loyer payer en kg de miel !
désolé un peu trop loin de chez toi mais félicitation c'est vraiment un bon passe temps.
Par contre cette mode des ruches par des amateurs ne va t'elle pas conduire a des dérives car je me suis laissé dire que certains débutant ne savait pas trop s'occuper des abeilles ce qui peut expliquer certaines pertes dans les ruches
"Il vaut mieux être tiré à quatre épingles qu’à quatre chevaux" Ravaillac
si c'est le danger, surtout que tout un marché a vu le jour avec cette mode : stage, vente d'essaim, etc
Il y a des ruchers école, quand on veut apprendre c'est par là qu'il faut commencer ou alors trouver un apiculteur local (même amateur) qui t'apprendra les bases. Comme on touche au vivant, toute erreur se traduit souvent par une non récolte, dans le meilleur des cas et la perte de ses ruches dans la plupart et le pire des cas.
Je ne conseille d'ailleurs pas mon format de ruche aux débutants, c'est extrêmement technique, il vaut mieux faire ses classes sur une ruche à cadre type Dadant, ensuite on peut se tourner vers des techniques plus difficiles et d'autres formats de ruche.
Le seul gros hic dans la plupart des ruchers écoles c'est qu'on t'apprend à utiliser de la cire gaufrée, les traitements chimiques et à les gaver de sirop et c'est ensuite plus difficile de retourner à une apiculture plus naturelle et respectueuse.
Bonjour à tous,
Je ne me suis pas infligé la lecture de l'article sur Laarman en entier. Des profiteurs qui surfent sur les modes et les grandes peurs de leurs contemporains, ce n'est pas nouveau et le net ne fait que leur faciliter la tâche... D'autant plus que nous tendons à croire spontanément ce qui est dit à la télé ou posté sur la toile et n'avons que trop rarement le réflexe, la curiosité ou l'énergie de remonter à la source des documents, à/aux auteur(s). Ceci étant dit l'existence avérée de profiteurs exploitant au maximum la fibre sensible sur ce sujet comme sur d'autres ne signifie en aucun cas qu'il n'y a pas problème et que les abeilles ne sont pas en danger. Le monde est peuplé de puissances passées maîtresses dans l'art d'allumer des contre-feux et de semer le trouble sur tous les sujets environnementaux afin de retarder un maximum des mesures mettant fin à des activités très lucratives. Il nous faut donc être vigilants sans céder au catastrophisme.
Magnifique reportage sur tes ruches, Barbichou. Ce qui me fait souvenir qu'un essaim s'est installé dans un transformateur à 2,5 km de la maison, en mai...
http://www.mathieua.fr/blog/2012/11/11/ ... mQqdH.dpbs
, juste pour info tu récoltes combien par an (même si je sais très bien que chaque année ne donne pas autant)
