la suite des aventures, avec la journée du 27 juillet...
Après un réveil matinal et un bon petit-déjeuner, il ne reste plus qu'à plier bagage et refaire les sacs...
Un dernier coup d’œil au refuge d'Ayous, tandis que le soleil se lève et éclaire les sommets alentours...
Alors que la brume qui monte de la vallée joue au yoyo (je monte... et puis non, je redescends !)...
... d'autres randonneurs se préparent :
De si bonne heure, les chevaux sont encore au repos :
Nous croisons beaucoup de lacs. Cette étrange installation se trouvait sur la plupart d'entre-eux. Je ne sais pas du tout à quoi elle peut servir (peut-être dans le but d'étudier les petits poissons en dessous...) :
Nous descendons, nous descendons... beaucoup trop à notre goût ! Tout ce qu'il va falloir remonter ensuite ! Nous nous demandons même si nous ne nous sommes pas trompés. Vérification faite auprès du GPS : nous sommes bien sur le bon de chemin. Nous retrouvons la mer de nuages, la bruine et l'humidité.
Et puis... ça remonte !
La mer de nuages est en train de se dissiper...
Et ça monte toujours !
Après ces montées raides, nous nous accordons une petite pause, pour souffler et grignoter un petit quelque chose. C'est que le ravitaillement de la veille a alourdi nos sacs de 2,5 kg chacun (ils s'étaient certes vidés entre-temps), mais nous revoilà avec un sac d'un poids identique au premier jour (plus une poubelle que nous nous traînerons encore jusqu'au lendemain).
Le Pic du Midi d'Ossau se fait plus proche d'un coup...
Nous atteignons maintenant les éboulis au pied du Pic du Midi d'Ossau. Il faut trouver son chemin parmi ces énormes blocs de rocher en suivant les cairns déposés ça et là, en choisissant aussi les rochers sur lesquels poser les pieds (pas la peine de se tordre une cheville).
Je repère les premiers cairns, mais mon beau-père en repère d'autres sur la gauche. Lesquels suivre ? Je décide de prendre sur la droite : cela m'inspire bien, tandis que mon beau-père suit l'autre trajectoire. Ma cheville me rappelle à l'ordre de temps en temps : certains rochers ne sont pas stables et parfois, il faut sauter de bloc en bloc... avec le gros sac, ce n'est pas ce qu'il y a de plus pratique ! Il faut trouver son équilibre, se faire léger... tout en cherchant les précieux cairns !
Un aperçu de l'ampleur de la tâche...
Pour ceux qui 'n'ont pas vu où nous étions :
Mon beau-père, ici :

Gentiane, là :
Je crois que j'ai choisi le meilleur itinéraire, car j'ai pris beaucoup d'avance sur mon beau-père qui, me dira-t-il en me rejoignant, s'est trouvé face à des gros blocs à contourner et aussi des araignées avec leurs toiles... Je suis bien contente (surtout d'avoir évité les araignées) !
Je l'attends tranquillement au col de Peyreget :
Le col est enfin atteint et mon beau-père admire le géant (il a fait de jolies voies d'escalade dedans et moi aussi une dans le petit pic) !
C'est au col que nous déciderons de faire notre pause déjeuner sous le regard bienveillant de Jean-Pierre (surnom donné au Pic du Midi d'Ossau).
Et puis nous commençons la descente vers le refuge de Pombie.
Le lac de Peyreget inciterait à faire une halte, mais nous avons encore un peu de chemin...
Une rencontre inattendue...
Je vous assure, c'était une vraie marmotte (celle en peluche est accrochée à mon sac à dos).
Le refuge est en vue, mais nous n'y ferons qu'une petite halte (boire un petit rafraîchissement, me laver les cheveux à l'eau froide et surtout remplir nos 2 poches à eau, nous alourdissant à nouveau de 4 kg supplémentaires et remontant le poids de mon sac à ses 16,5 kg).
Avant de partir, nous y retrouverons un couple avec lequel nous avons dîné la veille au refuge. Ils font le même itinéraire que nous, mais découpé un peu différemment. Pour eux, la journée se termine au refuge pour la nuit. Pour ce qui nous concerne, nous descendrons encore un peu jusqu'à la cabane d'Arrégatiou ou nous passerons la nuit (partageant le gite avec un jeune couple arrivé quasiment en même temps que nous).
Pour le dîner, un peu de nouveauté ! Lassés du riz, après avoir dégusté notre soupe chinoise, nous sortons notre lyophilisé secret : "Truffade aux morceaux de jambon et cantal" vante l'emballage ! Et effectivement, il y a des minuscules morceaux de jambon et, allez, deux filasses de fromage ! Après avoir bu notre infusion du soir "Bonne nuit", elle s'appelle, nous nous installons pour la nuit dans la partie dortoir située au premier étage (une petite échelle permet d'y accéder, mais attention à la tête, le plafond est très bas).
Bilan de la journée : 13,6 km et 902 m de dénivelé.
Le parcours :
