Aide pour un debutant
Posté : 06 oct. 2016, 18:27
Le pharmacien ne (re)-connait les champignons que lorsqu'il est mycophile...je crois que l'un d'entre eux vient de récemment s'inscrire !GoustiFruit a écrit :Les pharmaciens de nos jours n'ont plus aucune connaissance, ils se contentent d'être des vendeurs.
le stress deChouch a écrit :C'est bien ce qu'il me semble
Désolé pour les photos, mon appareil est de pire en pire.
Merci Pascal.
Il me semble que ça faisait partie de leur formation à une époque ?seb65 a écrit :Le pharmacien ne (re)-connait les champignons que lorsqu'il est mycophile...je crois que l'un d'entre eux vient de récemment s'inscrire !GoustiFruit a écrit :Les pharmaciens de nos jours n'ont plus aucune connaissance, ils se contentent d'être des vendeurs.
Je suppose qu'il y a un peu de ça (pas le plus important dans leur cursus).seb65 a écrit :où alors c'est rapidement survolé !
A une époque désormais lointaine, les pharmaciens et les préparateurs sous leurs responsabilités, manipulaient des plantes ou fragments de plantes, le tout étant appelé "drogues" (même de la camomille), pour réaliser des préparations médicamenteuses. Donc, ils avaient des connaissances sur les plantes, car il fallait savoir reconnaître ces plantes avant de s'en servir. Donc les pharmaciens avaient des connaissances de botanistes. Je en sais pas comment les champignons se sont ensuite greffées sur ces connaissances nécessaires de botanistes. Par contre, les pharmaciens reçoivent des éléments de connaissances en mycologie, mais pas forcément de la mycologie des champignons "qui se mangent et qui ne se mangent pas", mais de la mycologie qui parlent des maladies dues aux champignons, de la mycologie qui dit comment on peut préparer des substances chimiques parfois utilisables pour faire des médicaments, etc... Au cours de ses études, un pharmacien acquière aussi une certaine rigueur de raisonnement, étayé par des connaissances dans de nombreux domaines, ce qui lui permet d'avoir une approche rigoureuse face à un problème qui lui est posé. Et la rigueur, c'est aussi de savoir dire "je ne sais pas" quand on ne sait pas. Qu'on soit pharmacien ou pas, la connaissance des champignons "destinés à être mangés" et leur sosies, nécessite un exercice permanent de ses connaissances. Et tout le monde sait, que d'automne en automne, on perd des connaissances et qu'on est obligé de réviser à travers des exercices pratiques, je dis bien des exercices pratiques de détermination, entrecoupés de lectures pour re-synthétiser nos acquis.Jes a écrit :Je suppose qu'il y a un peu de ça (pas le plus important dans leur cursus).seb65 a écrit :où alors c'est rapidement survolé !
... Mais surtout, pour pouvoir être de bon conseil, il faudrait qu'ils pratiquent, et qu'ils se tiennent informés...
(Je préfère qu'un pharmacien me dise "je ne sais pas" plutôt qu'il me dise qu'un gyromitre ou un tricholome équestre est un bon comestible!...)