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par ecureuil » 17 juil. 2015, 16:54
derniere nouvelle au sujet de l'activité de notre soleil.
Vers un âge glaciaire en 2030 : que faut-il croire ?
Actualités - Mise à jour le vendredi 17 juillet 2015 par La Chaîne Météo
Des chercheurs de la Société Astronomique Royale Britannique ont présenté lors d’un récent colloque une étude selon laquelle l’activité solaire allait connaître une baisse rapide et sévère lors de ces prochaines décennies. Selon l’étude, cette diminution pourrait conduire à un « minimum » tel que celui observé aux 17 ème et 18 ème siècles, connu sous le nom de « minimum de Maunder ». Cette période, appelée « Petit Âge Glaciaire », fut marquée par de grands froids en de nombreuses régions du globe, dont l’Europe, avec des températures inférieures de 2°C à celles actuelles. Faut-il craindre l’imminence d’un petit Âge glaciaire d’ici à 2030 ? La Chaîne Météo fait le point précis sur ce sujet.
La Société Astronomique Royale Britannique a présenté les résultats d’une étude concernant la modélisation des cycles solaires. Rien de bien nouveau en réalité, car le fonctionnement cyclique du soleil est relativement bien connu. Mais ce nouveau modèle met en évidence le ralentissement sévère de l’activité solaire (irradiance et nombre de tâches solaires) dans les prochaines décennies. Il est à noter que le cycle solaire actuel (cycle 24) est déjà relativement faible, mais l’étude indique que nous devrions assister à une diminution de l’ordre de 60% de l’activité solaire dans les prochains 90 ans.
Vers un « Grand Minimum » en 2030 ?
D’ici à 2030, l’irradiance solaire (puissance du rayonnement exprimée en watt par m2) pourrait être aussi faible que lors du dernier « minimum », survenu de 1645 à 1715, où cette diminution s’était accompagnée d’un « petit age glaciaire » en Europe, en Amérique du Nord et en Chine notamment, plongeant nos contrées dans des hivers extrêmement rigoureux et des années sans été. Les fleuves gelaient (la Seine et la Tamise par exemple, que l’on pouvait traverser à cheval sur la glace) tandis que nos glaciers descendaient jusque dans les vallées. L’agriculture était alors ruinée, provoquant disettes et maladies. Un autre minimum s’était ensuivi (minimum de Dalton) dans les années 1800, avec des hivers encore une fois rigoureux (-24°C à Paris).
Selon l’étude britannique, les causes de cette diminution de l’intensité solaire sont liées aux vagues magnétiques qui régissent les cycles du soleil (effet dynamo). Ces cycles sont nombreux, les plus immédiats étant le cycle de 11 ans et le cycle de 200 ans. Pour ces prochaines décennies, les deux vagues magnétiques du soleil vont se désynchroniser, induisant alors la baisse d’activité. La diminution serait rapide en vue du cycle 25 (minimum en 2022) puis s’accentuerait encore lors du cycle 26 (décennie 2030-2040).
Âge glaciaire en perspective ?
Au vu de cette étude, les médias ont rapidement corrélé cette prévision de baisse d’activité solaire a ce qui s’était produit entre le 17ème et le 18ème siècle : à savoir un petit âge glaciaire, d’où les titres apparus cette semaine : « vers une mini glaciation en 2030 » (citation). Pourtant, l’étude britannique en question n’évoque à aucun moment cette possibilité, indiquant seulement que les conditions solaires seraient celles observées lors du Petit Âge glaciaire. Cette nuance a son importance.