Gentiane aux Pyrénées... Aragon, Octobre 2025 !

[Hervé92]

Magique ce coin des Pyrénées avec ces belles couleurs d'automne

[Gentiane37]

Merci Hervé. Oui, c'est vraiment magnifique à cette saison.

[Gentiane37]

Mercredi 29 octobre... Je me réveille à 7 h et il pleut. Il fait 8 degrés. J'attends un peu avant de me lever : c'est repos aujourd'hui.

Je commence par écrire le compte rendu de la journée d'hier ce que je n'ai pas eu le temps de faire avant d'aller me coucher. Je me lève à 8 h et vais m'habiller dans les sanitaires, puis rejoins Jean-Pierre pour prendre la petit-déjeuner dans le van. La météo annonçait de faibles pluies, mais la trouve assez soutenue. Je résous à plier la tente sous la pluie. Celle-ci dégouline dans les manches de ma veste imperméable. Je prends soin de ranger l'ensemble d

u couchage à l'intérieur de la voiture afin de faire sécher en particulier le duvet d'Emilie. J'espère que l'humidité ne va pas trop pénétrer à l'intérieur de la tente.

Après avoir réglé le camping, nous nous dirigeons vers Ainsa et trouvons facilement le parking situé à proximité de la cité médiévale pour y stationner les véhicules et commençons la visite de ce très joli village...





















Les gargouilles tournent à plein régime !





L'architecture de cette cheminée est incroyable !























Nous faisons quelques emplètes que nous allons ranger dans le voiture avant de retourner au village déjeuner à l'abri dans une pizzéria.

Depuis les remparts, nous avons une jolie vue d'ensemble sur le village et ses environ. A droite, le lac artificiel de Médiano, me donne envie d'aller voir le clocher de l'église du village de Médiano qui a été englouti quand le lac a été créé.



Nous décidons d'y aller après déjeuner. Jean-Pierre remet de l'argent dans le parcmètre et nous partons guidés par le GPS qui nous emmène dans un premier temps dans un lieu où il est interdit de stationner et même de circuler. Nous trouvons à proximité un endroit sans interdiction et nous stationnons la voiture. Un panneau indiquant clairement le caractère privé de la propriété et l'interdiction d'accès, nous renonçons. Cela ne doit pas être là... Je relance le GPS qui me trouve le lieu à moins de 10 km, puis le GPS allonge le parcours proposant un immense détour. Jean-Pierre n'ayant mis qu'une heure dans le parcmètre, nous n'avons plus le temps d'y aller et décidons de récupérer le van et de rejoindre Torla, destination de la deuxième partie des vacances. Il y a quand même une heure de route.

Arrivés à Torla, nous nous dirigeons vers l'un des deux campings que j'avais repérés quand j'avais préparé le séjour. Malheureusement, celui-ci est fermé. Nous nous dirigeons donc vers le second : fermé aussi ! Nous ne sommes pas les seuls à chercher : plusieurs camping-cars semblent dans la même situation que nous. Nous trouvons un autre camping : fermé aussi ! Celui où nous avions loué il y a deux ans est également fermé... Cela commence à ne pas sentir bon et il commence à faire nuit... Je tente un appel au camping de Bujaruelo qui est... ouvert ! Ouf ! Nous voilà partis ! C'est une piste carrossable assez défoncée : des trous, des bosses, des creux dans la montagne et tout ça de nuit (peu de visibilité hormis celle procurée par les phares des véhicules)... Jean-Pierre m'appelle, inquiet. Où allons-nous comme ça ? Tu te rends compte, la route est défoncée et le van n'est pas à moi. Il craint de l'abîmer. Il veut redescendre, aller dormir sur le grand parking de Torla. Mais je lui rappelle que les campings cars sont interdits la nuit et la Guardia Civil ne plaisante pas en cas de non respect des interdictions. Après un long moment, nous arrivons enfin au "camping" : une grande prairie sans emplacements, sans électricité mais avec des sanitaires (non chauffées). Ce ne sera pas le grand luxe comme ces 3 premiers jours, mais au moins nous avons un endroit pour dormir. Jean-Pierre s'en est rendu malade. Il dine à peine. Il veut repartir dès demain matin et rentrer. Je lui propose de rester : qu'il reparte demain ou après-demain cela ne fait pas différence : on prendra ma voiture demain pour aller faire la randonnée et il repartira vendredi matin : il fera tout aussi jour. Je fais la vaisselle à l'eau froide dans l'un des lavabos des sanitaires car je n'ai pas trouvé d'endroit pour faire la vaisselle.

J'entreprends ensuite d'aller faire ma douche : l'eau est chaude, mais la cabine de douche toute petite et pour ne pas mouiller mes affaires, j'ai dû me déshabiller au niveau des lavabos. Je me rhabille chaudement avant de rejoindre Jean-Pierre dans le van où nous lisons un peu avant d'aller nous coucher.

[djinn]

Aïe, quelle aventure , mais quel beau village de pierres à Ainsa, même sous la pluie.

[seb65]

Ainsa, un village où je me suis rendu plusieurs fois...l'affluence n'était pas la même !
Joli reportage mais que de péripéties !! Merci Gentiane pour la narration !

[Gentiane37]

Merci à tous les deux, Djinn et Seb.

[Gentiane37]

Jeudi 30 octobre... Réveil à 7 h 30, il fait 3 degrés. La veille au soir j'avais épongé l'humidité dans la tente de toit et je ne pensais pas passer une aussi bonne nuit. J'ai même eu un peu trop chaud sur le matin et dû enlever 2 couches de vêtements et même les grosses chaussettes roses !

La journée devrait être belle et maintenant qu'il fait jour, nous pouvons profiter du paysage, que nous n'avions pas pu admirer de nuit hier soir...





Je prends le petit-déjeuner en compagnie de Jean-Pierre qui, lui, n'a pas bien dormi. Je lui dit qu'il va falloir que l'on se partage le reste de la nourriture puisqu'il rentre aujourd'hui et que je continue les deux jours de randonnée. Il m'annonce qu'il a changé d'avis et qu'il va faire la randonnée aujourd'hui. Par contre, il rentrera dès demain matin.

Nous préparons le pique-nique pour le déjeuner, ainsi que nos affaires de randonnée. Je plie la tente de toit et nous partons en direction du parking de la Pradera. Par chance, la route qui y mène est ouverte aujourd'hui. Cela nous évite de descendre jusqu'à Torla pour ensuite prendre le bus qui conduit à la Pradera.

Le temps est magnifique ! Nous allons faire la randonnée de la Faja Racon et de la Faja Canarellos dans de très bonnes conditions.





La randonnée commence par une montée qui mène au pied du cirque de Carriata.













Une petite pause au pied du Cirque de Carriata et nous attaquons la première vire : la Faja Racon !



La première partie se fait au milieu des majestueux pins à crochets...









Les parois rocheuses sont toujours aussi impressionnantes !

















Les couleurs d'automne sont vraiment somptueuses !















Je ne dis plus rien et je vous laisse savourer ces paysages incroyables...











Certains arbres sont vraiment imposants...









Au loin, la cascade auprès de laquelle nous déjeunerons avant d'attaquer la Faja Canarrelos...









Une surprise : Voici l'Erine des Alpes. Je ne me souviens pas l'avoir déjà croisée ou alors je la remarque seulement maintenant car c'est la seule fleur vue sur la randonnée. En tous cas, la voir fleurie à cette époque c'est exceptionnel.





Nous n'aurons pas vu grand monde sur ce sentier de randonnée : un couple dès le départ, tantôt devant, tantôt derrière nous et qui ne fera que la Fajo Racon. Deux couples croisés en sens inverse et deux grimpeurs qui revenaient des Clavijas de Cotatuero



La cascade auprès de laquelle nous avons déjeuner...



Nous poursuivons la randonnée en direction de la Faja Canarellos...





















La dernière partie, de la forêt au parking de la Pradera nous semble longue. Nous accélérons le pas afin de ne pas arriver trop tard au camping et ne nous arrêtons pas pour photographier les cascades (hormis celle-ci).



Avant de retrouver la voiture, je repère la direction du sentier de départ de la randonnée du lendemain que je ferai seule.

Arrivée au camping, puis montage de la tente de toit. C'est au moment de rentrer dans les sanitaires que je prends connaissance du petit écriteau (en espagnol) qui mentionne qu'à cette saison les sanitaires femmes sont mixtes. Et effectivement, alors que je m'apprêtais à entrer dans la douche, toute une famille s'installe. Je me douche très rapidement et profite de l'eau encore chaude. Je me rhabille très vite dans la partie commune pendant qu'ils sont encore dans la douche et se plaignent de l'eau tiédasse. Ouf, bien joué !

Nous dînons et nous nous répartissons la nourriture pour la journée de vendredi et pour moi samedi également. Un peu d'écriture, de lecture et au lit.

[Nic67]

les paysages sont grandioses et sublimes, merci Gentiane pour ces supers virées et ces beaux reportages

[Hervé92]

Somptueux ! On a du mal à se rendre compte des à-pics ? Ca donne le vertige ?

[seb65]

Magnifique ! Et profiter de tels décors sans croiser grand monde, ça doit être encore plus le pied !!

[djinn]

Magnifique!