29 juillet... Le vent avait commencé à se lever en fin d'après-midi la veille, il a soufflé toute la nuit, parfois avec de grosses rafales... Réveil en fanfare à 6 heures du matin, rangement des affaires en vitesse et pliage de la tente, en prenant soin de ne rien laisser s'envoler... La température s'est sérieusement rafraîchie et nous ne pouvons pas envisager de prendre le petit-déjeuner dehors. Direction le refuge : 2 biscottes chacun, une tranche de pain, une de pain d'épices, beurre, confiture, thé pour moi... Cela fait un peu juste (je mange comme un ogre le matin)... Qu'à cela ne tienne, nous ferons une pause grignotis dans la matinée.
Nous partons bien couverts et suivons des anglais pour cette première partie de journée. C'est la troisième fois que Monsieur fait la Haute Route Pyrénéenne... Il n'est pas tout jeune, mais il crapahute bien ! Je le laisse ouvrir la voie (il faut trouver son chemin dans les pierrailles grâce aux cairns) et me contente de le suivre... Son épouse est un peu derrière nous, mon beau-père aussi ("il faut laisser le temps au vieux diesel de se mettre route", me dit-il). Il faut dire que la montée est rude, la mécanique est tout de suite dans le bain !
Finalement, j'arrête de crapahuter derrière mon anglais et j'attends mon beau-père. J'arriverai bien à me débrouiller pour débusquer les petits tas de cailloux...
Nous arrivons au Col d'Arrémoulit et descendons en direction des lacs d'Arriel, toujours dans les éboulis...
La randonnée dans les gros rochers n'était pas mon fort... mais à force d'entraînement, voilà que je prends plaisir à sauter de bloc en bloc ! Et voici Madame l'isard dans ses œuvres :
Et nous poursuivons notre chemin, de lacs en lacs, dans de magnifiques paysages...
Cette montagne pointue au fond nous intrigue... Elle est si majestueuse !
De lacs en lacs, disais-je...
Ici, commença le "festival des pins" (photos à suivre prochainement dans la rubrique adéquate) :
C'est en voulant prendre cette orchidée en photo avec mon téléphone, que je me suis aperçue que j'avais du réseau (une barre...), vite j'envoie une salve de sms pour dire que tout va bien, nous sommes en Espagne. Le dernier message date de l'avant-veille et le suivant sera pour notre arrivée à Pont d'Espagne deux jours plus tard...
Nous en profitons pour faire notre petite pause pour un 2ème petit-déjeuner.
Et c'est ici que je vais vous laisser... J'éditerai mon message demain pour la suite de cette journée.
Comme promis, la suite...
Après nous être restaurés, nous poursuivons notre route dans des paysages enchanteurs...
Nous sommes à nouveau accompagnés dans notre voyage par les Apollons... toujours aussi difficiles à photographier !
Voilà que nous apercevons le barrage du Lac de Respomuso...
On souffle 2 minutes... Ce gentil lézard me propose de partager son rocher (il ne bouge pas d'une écaille et je peux le photographier à loisir) :
Le refuge de Respomuso apparaît enfin !
Là, à gauche du lac :
Un dernier obstacle à franchir avant d'atteindre le refuge...
... en fait, quand je suis passée, j'ai senti mon pied glisser dans la partie tordue de la passerelle... Heureusement, je ne suis pas tombée à l'eau !
Après un déjeuner bien mérité, avec fenêtre de la salle à manger orientée sur le lac...
... Nous repartons en direction du lac de Campo Plano...
En chemin, une rencontre inattendue :
Le voilà, le Lac de Campo Plano ! Notre bivouac se fera au pied de la montagne au fond, sur la gauche, sous le Col de la Peyre-Saint-Martin :
Depuis notre bivouac, notre regard se pose sur la vallée d'où nous venons (c'est aussi de là qu'arrivera le mauvais temps) :
Le bivouac est installé et déjà nous sommes dans la brume...
Nous dînons : Après la soupe chinoise, notre dernier lyophilisé du périple (risotto poulet champignons : enfin encore du riz avec petit goût bien sympathique quand même

) et puis dodo de bonne heure (20 h 45 !). Il fait froid et nous sommes bien mieux dans nos duvets !
Bilan de la journée : 11 km et 522 m de dénivelé.
Le parcours :
