
L'itinéraire qui était prévu (Col de la Peyre Saint-Martin - Col de Cambalès - Lacs de Cambalès - Refuge Wallon) est marqué sur la carte en pointillés, ce qui signifie que l'itinéraire n'est pas forcément bien matérialisé. L'autre solution pourrait être de passer par le col de la Fache, itinéraire mieux marqué que nous avons déjà emprunté il y a deux ans (dans sa partie Française uniquement).
Nous ne savons pas ce que la météo va donner, mais c'est bien bouché. Nous craignons que l'orage gagne en force et espérons un providentiel retour aux éclaircies, mais cela ne semble pas être le cas. A la faveur d'une éclaircie, nous risquons un œil dehors et voyons arriver au loin un groupe de randonneurs dans notre direction. Mon beau-père les interroge : ils vont faire l'itinéraire que nous avions programmés et ils connaissent. Ils le rassurent sur le fait que le sentier est cairné et qu'il n'y a pas de difficultés particulières. Devant ces bonnes nouvelles, la décision est prise de plier la tente et de partir. Une nouvelle averse orageuse nous contraint à nouveau à regagner la tente. Dès que celle-ci cesse, la tente est pliée en deux temps trois mouvements (nous sommes rodés maintenant), puis nous levons le camp, après que mon beau-père ait mis le GPS en route...

Nous arrivons rapidement au col de la Peyre Saint-Martin...


... avant d'attaquer la longue montée au col de Cambalès :

L'ascension est rendue d'autant plus pénible que le sol est détrempé et, dans ces éboulis, nous sommes obligés de marquer nos pas pour que nos pieds ne glissent pas.
Nous atteignons enfin le col de Cambalès et là, surprise, il reste de jolis névés :

Après avoir traversé une première fois le névé, nous cherchons notre chemin parmi les éboulis. Quelques marques rouges moitié effacées nous indiquent que nous suivons un itinéraire et le GPS confirme que nous sommes bien sur le bon tracé. Nous traversons à nouveau le névé. Avec le peu de chaleur, la neige est dure ce qui la rend glissante et nous redoublons d'attention (j'aurais préféré avoir mon piolet pour enrayer une éventuelle chute). Puis nous regagnons ce qui ressemble enfin à un chemin :

Les lacs se dévoilent enfin dans une atmosphère brumeuse...

J'avais trouvé un joli rocher avec vue sur un des lacs pour la pause déjeuner, à peine installés, voilà qu'il se met à pleuvoir... Retrouvant nos âmes de Cro-Magnon, nous nous réfugions sous le rocher et avalons notre déjeuner...

Nous reprenons notre route...

Nous nous retournons de temps en temps sur le chemin parcouru et au passage admirons le Vignemale...

... C'est la grosse montagne au centre :

Nous arrivons dans la forêt de majestueux pins à crochet et je vous invite à un petit aperçu des merveilles que je posterai bientôt dans la rubrique adéquate :

Ça y est, nous y sommes presque ! Voici la chapelle du Marcadau, à quelques mètres du refuge Wallon où nous nous arrêterons pour la nuit :

Les vêtements imperméables ont été efficaces, mais j'ai les pieds trempés et j'ai hâte de mettre des vêtements chauds et secs ! Il faut aussi que je mette mon duvet à sécher. Malgré la protection de sac la pluie l'a humidifié...

Un bon chocolat chaud fini de nous réchauffer. Après le dîner, nous poursuivons la discussion avec un Belge et un Hollandais qui sont aussi sur la HRP, puis nous allons nous coucher en espérant que les éclaircies annoncées pour la matinée du lendemain nous permettrons de terminer notre périple au sec.
Bilan de la journée : 10,5 km et 736 m de dénivelé.
Le parcours :
