
Gentiane aux Pyrénées... Février 2025 !
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Quelques règles de bon sens à lire et à suivre SVP ...
- Prendre du plaisir et donner du plaisir dans l'utilisation de ce forum, il est fait pour ça !
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- A l'inscription d'un nouveau membre, passer par la case Présentation ! (Vous ne toucherez pas 20.000 francs) viewtopic.php?f=5&t=13052
- Avant de poster un nouveau sujet, réfléchir à la meilleure rubrique pour le poster : éviter de tout poster dans "Vos sorties et celles des champis", ça devient illisible ... viewtopic.php?f=2&t=13139
- Avant de poster les premières photos, voir le mode d'emploi viewtopic.php?f=4&t=8329
- Dans les posts, ne jamais donner d'éléments précis d'identification : nom/prénom, adresse mail, numéro de téléphone, endroit précis de cueillette; sauf bien sûr par messages privés (MP)
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- vinc40
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
beau récit et belles photos on en redemande 

"Il vaut mieux être tiré à quatre épingles qu’à quatre chevaux" Ravaillac
- Gentiane37
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
Merci à tous les deux, Jeff et Vinc ! 

Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé, Christopher McCandless (Into the Wild)
- Gentiane37
- Modératrice
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
Dimanche 17 juillet... Le réveil a été programmé à 5 h 40, mais nous sommes réveillés par les premiers randonneurs qui quittent le dortoir, puis les suivants... Pain beurre, pain confiture et même pain beurre-chocolat en poudre (souvenir de goûter d'enfance), thé. Après avoir fini de préparer les sacs et glissé le pique-nique dedans, nous partons à 7 h 30, non sans avoir photographié le lever du soleil avant de partir...

Nous commençons par monter au Tusse de Montarqué (2 889 mètres), ce qui fait une jolie montée de plus de 300 mètres de dénivelé, le refuge étant situé à 2 571 mètres d'altitude...


Aperçu de la vue...

Puis, nous franchissons le col du Pluviomètre (2 900 mètres)...

... d'où nous pouvons admirer le prochain objectif : le col des Gourgs Blancs, 2 877 m (entre les deux montagnes)...

... Comme vous pourrez le constater, il faut d'abord descendre, puis remonter !
Pause photo pour admirer le joli petit lac bleu... Le col des Gourgs Blancs se rapproche quand même un peu...

Il se rapproche même de plus en plus, pour Jean-Pierre...

... Tandis que je traîne un peu derrière...

Après avoir franchi le col, nous amorçons la longue descente, d'abord dans la neige...

... puis dans les éboulis, avec vue sur de superbes lacs !

Au détour d'un cairn, Jean-Pierre aperçoit des isards... Comme je ne vois rien sur l'écran de mon appareil photo avec le reflet du soleil, je confie celui-ci à Jean-Pierre qui tente avec succès sa chance...


... mais les stars ne veulent plus être photographiées et jouent aux autruches !

Un peu plus loin, ces jolies fleurs blanches, qui demandent à être identifiées, attirent mon attention...

La vue sur le lac de Caillaunas nous accompagnera pendant quelques temps...

Nous nous y arrêterons pour déjeuner : sandwich pâté (je l'ouvre en deux et garde l'autre morceau de pain pour le manger avec le fromage des Pyrénées, toujours celui du premier jour), chips, pomme, il y a même des pâtes de fruits (mais je ne le mange pas toutes). Un de mes bâtons de randonnée qui donnait des signes de faiblesse depuis la veille, rend définitivement l'âme... Je le fixe sur mon sac à dos à l'aide de mon porte piolet et termine la randonnée avec un seul bâton (nous essaierons de trouver de quoi le faire réparer au refuge). La descente, bien que longue est très fleurie, un véritable jardin botanique ! Mais je me suis retenue de m'arrêter toutes les 5 minutes pour photographier les fleurs...
Je me laisse cependant tenter par les ancolies qui n'avaient pas encore rejoint l'herbier virtuel de ce périple !

Nous arrivons au refuge de La Soula (1 690 mètres d'altitude). Pour Seb : c'est le refuge qui est situé dans le 65 et que je t'invite à découvrir !

Nous déposons les sacs et là, je m'aperçois qu'il manque une morceau à mon bâton (la partie inférieure qui se dévissait sans arrêt a dû tomber pendant la descente et je l'ai perdue).
Nous commençons par prendre un petit rafraîchissement, puis nous nous laissons tenter par une crêpe !
Le gardien du refuge, nous indique notre chambre : oui pas un dortoir une chambre avec deux lits et un grand lavabo ! Jean-Pierre lui confie son piolet tout neuf qu'il a acheté avant de partir. Je n'ai pas raconté l'histoire des piolets en préambule, la voici...
Avant de partir, Jean-Pierre avait besoin de se racheter des chaussettes de randonnée. Il va dans l'un de magasins d'articles de montagne de Luz-Saint-Sauveur (celui où il sait pouvoir trouver la marque de chaussettes qui lui conviennent). Au passage, il remarque les piolets en aluminium, les soupèse, m'interpelle : "Viens voir ça !". Je lui répond que "je ne veux pas savoir". En effet, mon vieux piolet (acheté en 1990) pèse près de 850 grammes et il va falloir qu'il fasse la route avec moi ! Le patron du magasin nous indique que ces piolets pèsent environ 250 grammes... Il invite même Jean-Pierre à soupeser un piolet en titane, une plume de 180 grammes ! Jean-Pierre qui fait la chasse au poids se laisse séduire par cette petite merveille, l'achète et... Oh, surprise ! Le patron du magasin me prête son piolet personnel, un joli petit piolet en aluminium de 250 grammes pour toute la durée du périple... Gracieusement ! Quelle chance !
Donc Jean-Pierre, après avoir raconté l'histoire des piolets au gardien du refuge, qui s'avère être pisteur à Luz Ardiden et connaît le patron du magasin, lui confie son piolet parce que nous ne pouvons pas monter ceux-ci dans les chambres. J'en profite pour lui demander s'il pense possible de réparer mon bâton et je le lui confie.
Dédé de la Soula (André), c'est ainsi qu'il faudra souhaiter son bonjour au patron du magasin, nous montre où se trouvent les douches chaudes. Alors que nous lui demandons le prix, il nous précise qu'elles sont gratuites (comprises dans le prix de la nuitée).
Après avoir profité de la douche, c'est la lessive quotidienne. Pendant que celle-ci sèche, je m'installe avec des bouquins empruntés à Dédé (il a une petite bibliothèque avec de véritables merveilles). D'abord, je lis et admire le photos de "La transhumance" de Robert Doisneau. En le terminant je pense à la transhumance des vaches espagnoles au col de la Bernatoire et espère que cette année, je pourrai enfin y aller... Puis, je feuillette un livre sur le Parc National de Pyrénées.
L'heure du dîner étant déjà arrivée (19 h), nous nous installons et découvrons que nous ne serons que 3 : un randonneur Toulousain, Jean-Pierre et moi. Nous serons reçus comme des princes ! Une délicieuse soupe tomates vermicelles maison pour commencer : j'en prendrai 5 grosses louches (depuis hier je mange comme une ogresse) ! Puis arrive une assiette avec des tranches de melon déposées en fleur, entre chaque tranche de melon, une tranche de jambon de pays (une belle tranche bien épaisse et bien goûteuse), une plaquette de beurre déposée sur chaque tranche, au milieu de l'assiette du pâté et dessus des cornichons déposés en fleurs... Je ne peux m'empêcher d'exprimer ma surprise et ma joie avec un "Whouah", tellement cette assiette est magnifique ! Le genre d'assiette que l'on prépare et sert pour faire plaisir à ses invités. Et en plus tout est délicieux ! Ensuite, Dédé nous sert du riz et de la ratatouille (excellente aussi), puis des saucisses grillées et en dessert, nous avons droit à une crêpe servie avec du chocolat maison ! Miam miam ! Nous avons été chouchoutés comme des coqs en pâte ! Et sur ce, les coqs en pâte vont se coucher et font de beaux rêves jusqu'au lendemain matin...
Bilan de la journée : seulement 560 mètres de dénivelé positif, mais 1 394 mètres de dénivelé négatif et 11,4 kilomètres de parcourus (j'en connais un qui va me dire que c'est presque une journée de repos) !

Nous commençons par monter au Tusse de Montarqué (2 889 mètres), ce qui fait une jolie montée de plus de 300 mètres de dénivelé, le refuge étant situé à 2 571 mètres d'altitude...


Aperçu de la vue...

Puis, nous franchissons le col du Pluviomètre (2 900 mètres)...

... d'où nous pouvons admirer le prochain objectif : le col des Gourgs Blancs, 2 877 m (entre les deux montagnes)...

... Comme vous pourrez le constater, il faut d'abord descendre, puis remonter !
Pause photo pour admirer le joli petit lac bleu... Le col des Gourgs Blancs se rapproche quand même un peu...

Il se rapproche même de plus en plus, pour Jean-Pierre...

... Tandis que je traîne un peu derrière...

Après avoir franchi le col, nous amorçons la longue descente, d'abord dans la neige...

... puis dans les éboulis, avec vue sur de superbes lacs !

Au détour d'un cairn, Jean-Pierre aperçoit des isards... Comme je ne vois rien sur l'écran de mon appareil photo avec le reflet du soleil, je confie celui-ci à Jean-Pierre qui tente avec succès sa chance...


... mais les stars ne veulent plus être photographiées et jouent aux autruches !

Un peu plus loin, ces jolies fleurs blanches, qui demandent à être identifiées, attirent mon attention...

La vue sur le lac de Caillaunas nous accompagnera pendant quelques temps...

Nous nous y arrêterons pour déjeuner : sandwich pâté (je l'ouvre en deux et garde l'autre morceau de pain pour le manger avec le fromage des Pyrénées, toujours celui du premier jour), chips, pomme, il y a même des pâtes de fruits (mais je ne le mange pas toutes). Un de mes bâtons de randonnée qui donnait des signes de faiblesse depuis la veille, rend définitivement l'âme... Je le fixe sur mon sac à dos à l'aide de mon porte piolet et termine la randonnée avec un seul bâton (nous essaierons de trouver de quoi le faire réparer au refuge). La descente, bien que longue est très fleurie, un véritable jardin botanique ! Mais je me suis retenue de m'arrêter toutes les 5 minutes pour photographier les fleurs...
Je me laisse cependant tenter par les ancolies qui n'avaient pas encore rejoint l'herbier virtuel de ce périple !

Nous arrivons au refuge de La Soula (1 690 mètres d'altitude). Pour Seb : c'est le refuge qui est situé dans le 65 et que je t'invite à découvrir !

Nous déposons les sacs et là, je m'aperçois qu'il manque une morceau à mon bâton (la partie inférieure qui se dévissait sans arrêt a dû tomber pendant la descente et je l'ai perdue).
Nous commençons par prendre un petit rafraîchissement, puis nous nous laissons tenter par une crêpe !
Le gardien du refuge, nous indique notre chambre : oui pas un dortoir une chambre avec deux lits et un grand lavabo ! Jean-Pierre lui confie son piolet tout neuf qu'il a acheté avant de partir. Je n'ai pas raconté l'histoire des piolets en préambule, la voici...
Avant de partir, Jean-Pierre avait besoin de se racheter des chaussettes de randonnée. Il va dans l'un de magasins d'articles de montagne de Luz-Saint-Sauveur (celui où il sait pouvoir trouver la marque de chaussettes qui lui conviennent). Au passage, il remarque les piolets en aluminium, les soupèse, m'interpelle : "Viens voir ça !". Je lui répond que "je ne veux pas savoir". En effet, mon vieux piolet (acheté en 1990) pèse près de 850 grammes et il va falloir qu'il fasse la route avec moi ! Le patron du magasin nous indique que ces piolets pèsent environ 250 grammes... Il invite même Jean-Pierre à soupeser un piolet en titane, une plume de 180 grammes ! Jean-Pierre qui fait la chasse au poids se laisse séduire par cette petite merveille, l'achète et... Oh, surprise ! Le patron du magasin me prête son piolet personnel, un joli petit piolet en aluminium de 250 grammes pour toute la durée du périple... Gracieusement ! Quelle chance !

Donc Jean-Pierre, après avoir raconté l'histoire des piolets au gardien du refuge, qui s'avère être pisteur à Luz Ardiden et connaît le patron du magasin, lui confie son piolet parce que nous ne pouvons pas monter ceux-ci dans les chambres. J'en profite pour lui demander s'il pense possible de réparer mon bâton et je le lui confie.
Dédé de la Soula (André), c'est ainsi qu'il faudra souhaiter son bonjour au patron du magasin, nous montre où se trouvent les douches chaudes. Alors que nous lui demandons le prix, il nous précise qu'elles sont gratuites (comprises dans le prix de la nuitée).
Après avoir profité de la douche, c'est la lessive quotidienne. Pendant que celle-ci sèche, je m'installe avec des bouquins empruntés à Dédé (il a une petite bibliothèque avec de véritables merveilles). D'abord, je lis et admire le photos de "La transhumance" de Robert Doisneau. En le terminant je pense à la transhumance des vaches espagnoles au col de la Bernatoire et espère que cette année, je pourrai enfin y aller... Puis, je feuillette un livre sur le Parc National de Pyrénées.
L'heure du dîner étant déjà arrivée (19 h), nous nous installons et découvrons que nous ne serons que 3 : un randonneur Toulousain, Jean-Pierre et moi. Nous serons reçus comme des princes ! Une délicieuse soupe tomates vermicelles maison pour commencer : j'en prendrai 5 grosses louches (depuis hier je mange comme une ogresse) ! Puis arrive une assiette avec des tranches de melon déposées en fleur, entre chaque tranche de melon, une tranche de jambon de pays (une belle tranche bien épaisse et bien goûteuse), une plaquette de beurre déposée sur chaque tranche, au milieu de l'assiette du pâté et dessus des cornichons déposés en fleurs... Je ne peux m'empêcher d'exprimer ma surprise et ma joie avec un "Whouah", tellement cette assiette est magnifique ! Le genre d'assiette que l'on prépare et sert pour faire plaisir à ses invités. Et en plus tout est délicieux ! Ensuite, Dédé nous sert du riz et de la ratatouille (excellente aussi), puis des saucisses grillées et en dessert, nous avons droit à une crêpe servie avec du chocolat maison ! Miam miam ! Nous avons été chouchoutés comme des coqs en pâte ! Et sur ce, les coqs en pâte vont se coucher et font de beaux rêves jusqu'au lendemain matin...

Bilan de la journée : seulement 560 mètres de dénivelé positif, mais 1 394 mètres de dénivelé négatif et 11,4 kilomètres de parcourus (j'en connais un qui va me dire que c'est presque une journée de repos) !

Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé, Christopher McCandless (Into the Wild)
- thieum
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
ça ouvre l'appétit ton histoire et encore de magnifiques photos 

"Il vaut mieux être tiré à quatre épingles qu’à quatre chevaux" Ravaillac
- seb65
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
Même si je connais déjà un peu ce chapitre, la lecture n'en demeure pas moins agréable..avec de magnifiques photos en sus ! 

"Je préfère le vin d'ici à l'au-delà ". F. Blanche
"La seule chasse, qui à mes yeux, affiche encore de nos jours une certaine légitimité, reste sans conteste la chasse d'eau ! ". Anonyme
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- Gentiane37
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
Merci à tous les 3 !




Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé, Christopher McCandless (Into the Wild)
- Seb67
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
Merci Seb67 !
La suite, peut-être pour demain (je traîne un peu la patte en ce moment)...

La suite, peut-être pour demain (je traîne un peu la patte en ce moment)...

Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé, Christopher McCandless (Into the Wild)
- Hervé92
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- Enregistré le : 16 nov. 2005, 16:02
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
Je découvre la suite des aventures de Gentiane dans les Pyrénées, toujours aussi dépaysantes
. Merci pour le partage 


je préfère une photo à cent kilos
- Gentiane37
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- Enregistré le : 19 mars 2011, 19:58
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
Lundi 18 juillet...
Après une bonne nuit de sommeil, réveil à 6 h 40 et petit-déjeuner à 7 heures. Du pain que l'on peut faire griller (un grille-pain est à notre disposition), beurre, confiture, thé et tranche de pain d'épices.
Dédé me rapporte mon bâton. Il a réussi a le réparer avec le morceau d'un autre. Il fait "tout maigre" comparé à l'autre, mais me sera très utile car j'en ai vraiment besoin et je ne me voyais pas m'en passer pendant le reste du périple (enfin, s'il avait fallu...). Je remercie chaleureusement Dédé, c'est un sacré bricoleur. Il nous remet notre pique-nique en précisant qu'il pèse plus du double du poids du piolet de Jean-Pierre. Il faut dire qu'il nous a particulièrement gâtés : sandwich jambon de pays et fromage des Pyrénées, tomate (nous avons eu à choisir entre tomate et œuf dur), une pomme, un petit cake au chocolat, une barre chocolatée et une petite tablette de chocolat aux noisettes.
Nous quittons notre (ange) gardien, non sans l'avoir une nouvelle fois remercié et que j'aie laissé un petit mot de sympathie dans son livre d'or.
Un dernier regard sur le refuge...

... et nous démarrons la randonnée à 7 h 55 par une petite montée progressive et très fleurie...
Des œillets en pagaille... enfin en bouquet...


... dans de superbes paysages !


Des Traquets motteux agrémentent la randonnée...

Nous nous retournons pour voir le chemin parcouru...

... tandis que quelques brebis prennent le frais !

Il va nous falloir monter au col que nous apercevons sur la gauche...

... mais avant, nous profitons d'une petite pause pour grignoter quelques gourmandises du pique-nique et photographier quelques oiseaux :
Accenteur alpin...

... et Rougequeue noir !

Puis, nous attaquons les 400 mètres de dénivelé entre éboulis instables et virages serrés.

Au début de cette ascension, nous croiserons une randonneuse, accompagnée de son seul sac à dos (matelas et duvet) !
1 heure plus tard, nous arrivons au Port (col) d'Aygues-Tortes (2 683 m) avec vue les Posets...

Nous sommes très contents d'avoir parcouru ces 400 mètres de dénivelé en 1 heure malgré nos gros sacs !
Nous décidons de commencer à redescendre tout en cherchant un endroit pour pique-niquer. Nous ne sommes pas pressés de déjeuner, la dernière pause datant d'une heure.
La descente est vraiment raide : il faut faire attention à ne pas glisser sur les pierres qui roulent sous nos pas. Nous nous arrêtons vers 13 heures pour déguster le délicieux pique-nique dans une très belle "salle à manger" en compagnie d'oiseaux qui ne sont pas très coopératifs pour m'aider à réussir à faire leur portrait...

Puis, nous repartons : la descente est toujours aussi raide et nous prenons mille précautions pour descendre cet éboulis de pierres aux tons rouges...

Vue du bas...

La descente vue d'encore plus bas...

Quelques grassettes viennent récompenser nos efforts...

La pente s'adoucit enfin : les éboulis laissent place au sentier...

Et bientôt une prairie d'orchidées...

... nous offre un très beau cadeau...
Des Nigritelles !


A vrai dire, je ne sais s'il s'agit de Gymnadenia austriaca var. iberica ou de Gymnadenia gabasiana et posterai ma demande d'identification ultérieurement dans la rubrique qui va bien.
Bientôt, nous retrouvons le GR11 et il nous faut traverser ce magnifique pont !

Vous remarquerez qu'à chaque fois, je laisse passer Jean-Pierre en premier pour ce genre de choses...

Nous poursuivons par un sentier en balcon très fleuri et là c'est le festival de photos (mais je n'en mettrai qu'une petite sélection) !
Encore cette orchidée que je n'arrive pas à identifier : Gymnadenia conopsea (Merci DonBenvenuto)...


Phalangère à fleurs de lis...

Une autre orchidée qui reste à identifier et dont les photos sont de piètre qualité (Dactylorhiza majalis subsp alpestris, merci Girolle !)...


Voilà que l'eau vient à manquer à Jean-Pierre ! Nous sortons notre arme secrète : la bouteille de Badoit (ou Perrier) vide que nous remplissons à un ruisseau et dans laquelle nous jetons une pastille de micropure. En attendant, nous terminons l'eau contenue dans ma poche à eau. Quand nous ouvrirons la bouteille une bonne demi-heure plus tard (c'est le temps minimum pour que la pastille fasse effet), une délicieuse odeur d'eau de javel jaillit de la bouteille : nous avons mis une pastille prévue pour 1 litre dans une bouteille d'un demi-litre ! C'est à contrecœur et avec méfiance que nous boirons de cette eau qui au final n'avait pas le goût d'eau de javel et ne nous as pas rendus malades !
Le refuge de Viados (ou Biados) se montre enfin !

Bilan de la journée : 13,7 km, 1 091 mètres de dénivelé positif, 1 061 mètres de dénivelé négatif !
Fin de la première partie de l'épisode 8 (deuxième partie bientôt sur vos écrans avec des anecdotes croustillantes de cette soirée au refuge) !
Après une bonne nuit de sommeil, réveil à 6 h 40 et petit-déjeuner à 7 heures. Du pain que l'on peut faire griller (un grille-pain est à notre disposition), beurre, confiture, thé et tranche de pain d'épices.
Dédé me rapporte mon bâton. Il a réussi a le réparer avec le morceau d'un autre. Il fait "tout maigre" comparé à l'autre, mais me sera très utile car j'en ai vraiment besoin et je ne me voyais pas m'en passer pendant le reste du périple (enfin, s'il avait fallu...). Je remercie chaleureusement Dédé, c'est un sacré bricoleur. Il nous remet notre pique-nique en précisant qu'il pèse plus du double du poids du piolet de Jean-Pierre. Il faut dire qu'il nous a particulièrement gâtés : sandwich jambon de pays et fromage des Pyrénées, tomate (nous avons eu à choisir entre tomate et œuf dur), une pomme, un petit cake au chocolat, une barre chocolatée et une petite tablette de chocolat aux noisettes.
Nous quittons notre (ange) gardien, non sans l'avoir une nouvelle fois remercié et que j'aie laissé un petit mot de sympathie dans son livre d'or.
Un dernier regard sur le refuge...

... et nous démarrons la randonnée à 7 h 55 par une petite montée progressive et très fleurie...
Des œillets en pagaille... enfin en bouquet...


... dans de superbes paysages !


Des Traquets motteux agrémentent la randonnée...

Nous nous retournons pour voir le chemin parcouru...

... tandis que quelques brebis prennent le frais !

Il va nous falloir monter au col que nous apercevons sur la gauche...

... mais avant, nous profitons d'une petite pause pour grignoter quelques gourmandises du pique-nique et photographier quelques oiseaux :
Accenteur alpin...

... et Rougequeue noir !

Puis, nous attaquons les 400 mètres de dénivelé entre éboulis instables et virages serrés.

Au début de cette ascension, nous croiserons une randonneuse, accompagnée de son seul sac à dos (matelas et duvet) !
1 heure plus tard, nous arrivons au Port (col) d'Aygues-Tortes (2 683 m) avec vue les Posets...

Nous sommes très contents d'avoir parcouru ces 400 mètres de dénivelé en 1 heure malgré nos gros sacs !
Nous décidons de commencer à redescendre tout en cherchant un endroit pour pique-niquer. Nous ne sommes pas pressés de déjeuner, la dernière pause datant d'une heure.
La descente est vraiment raide : il faut faire attention à ne pas glisser sur les pierres qui roulent sous nos pas. Nous nous arrêtons vers 13 heures pour déguster le délicieux pique-nique dans une très belle "salle à manger" en compagnie d'oiseaux qui ne sont pas très coopératifs pour m'aider à réussir à faire leur portrait...

Puis, nous repartons : la descente est toujours aussi raide et nous prenons mille précautions pour descendre cet éboulis de pierres aux tons rouges...

Vue du bas...

La descente vue d'encore plus bas...

Quelques grassettes viennent récompenser nos efforts...

La pente s'adoucit enfin : les éboulis laissent place au sentier...

Et bientôt une prairie d'orchidées...

... nous offre un très beau cadeau...
Des Nigritelles !


A vrai dire, je ne sais s'il s'agit de Gymnadenia austriaca var. iberica ou de Gymnadenia gabasiana et posterai ma demande d'identification ultérieurement dans la rubrique qui va bien.
Bientôt, nous retrouvons le GR11 et il nous faut traverser ce magnifique pont !

Vous remarquerez qu'à chaque fois, je laisse passer Jean-Pierre en premier pour ce genre de choses...

Nous poursuivons par un sentier en balcon très fleuri et là c'est le festival de photos (mais je n'en mettrai qu'une petite sélection) !
Encore cette orchidée que je n'arrive pas à identifier : Gymnadenia conopsea (Merci DonBenvenuto)...


Phalangère à fleurs de lis...

Une autre orchidée qui reste à identifier et dont les photos sont de piètre qualité (Dactylorhiza majalis subsp alpestris, merci Girolle !)...


Voilà que l'eau vient à manquer à Jean-Pierre ! Nous sortons notre arme secrète : la bouteille de Badoit (ou Perrier) vide que nous remplissons à un ruisseau et dans laquelle nous jetons une pastille de micropure. En attendant, nous terminons l'eau contenue dans ma poche à eau. Quand nous ouvrirons la bouteille une bonne demi-heure plus tard (c'est le temps minimum pour que la pastille fasse effet), une délicieuse odeur d'eau de javel jaillit de la bouteille : nous avons mis une pastille prévue pour 1 litre dans une bouteille d'un demi-litre ! C'est à contrecœur et avec méfiance que nous boirons de cette eau qui au final n'avait pas le goût d'eau de javel et ne nous as pas rendus malades !
Le refuge de Viados (ou Biados) se montre enfin !

Bilan de la journée : 13,7 km, 1 091 mètres de dénivelé positif, 1 061 mètres de dénivelé négatif !
Fin de la première partie de l'épisode 8 (deuxième partie bientôt sur vos écrans avec des anecdotes croustillantes de cette soirée au refuge) !

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- seb65
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
De mieux en mieux ! Et même plus besoin de t'aider à l'identification des oiseaux ! Je trouve que la nigritelle est une très belle et originale orchidée !
Un épisode encore très agréable tant à lire qu'à visionner !
Par contre, je croyais que les vrais baroudeurs en manque d'eau buvaient leur urine !!?

Un épisode encore très agréable tant à lire qu'à visionner !

Par contre, je croyais que les vrais baroudeurs en manque d'eau buvaient leur urine !!?


"Je préfère le vin d'ici à l'au-delà ". F. Blanche
"La seule chasse, qui à mes yeux, affiche encore de nos jours une certaine légitimité, reste sans conteste la chasse d'eau ! ". Anonyme
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
Magnifique, la nigritelle, il y a eu une tentative de réintroduction sur un des sommet des Vosges et des hordes de photographes se ruent pour photographier un seul exemplaire fort peu photogénique , j'ai bien fait d'attendre d'en admirer de superbes exemplaires sur Tachenon ,Merci Gentiane
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Re: Gentiane aux Pyrénées... Juillet 2016
Toujours aussi agréable a lire et a regarder les péripéties de gentiane et jean pierre .Cette rando me parait vraiment consequente.Pas besoin de somnifère pour dormir le soir .Je vous felicite aussi pour l'organisation ,c'est réglé comme du papier musique bravo !!!
La nigritelle est tres belle .Je ne l'ais jamais vue merci gentiane pour cette decouverte!!En attente de la suite
jeff
La nigritelle est tres belle .Je ne l'ais jamais vue merci gentiane pour cette decouverte!!En attente de la suite


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