Lundi 30 avril
Les prévisions météo ne cessant de changer d'heure en heure annonçant des risques d'averses tantôt le matin, tantôt l'après-midi, la veille au soir nous nous étions décidés sur la Calanque d'En-vau pour des voies de plusieurs longueurs si le temps se maintenait. Le choix des voies s'est fait à l'heure de l'apéritif, en même temps que la constitution des cordées.
Et c'est sous un beau soleil que cette journée commence, tôt le matin, avec un départ du camping à pied à 8 heures précises.
(petite plage à Cassis)
Benjamin fut chargé d'emmener nos sacs et les cordes avec sa voiture jusqu'au parking de Port-miou. C'est là-bas que nous le retrouvons pour récupérer notre matériel et poursuivre notre chemin jusqu'à la Calanque d'En-vau...
(Première montée après Port-miou)
Le sentier est rude, tant à la montée qu'à la descente, et bien fleuri...
(Chèvrefeuille)
(Laitue vivace)
Enfin, nous arrivons à En-vau où nous nous équipons...
Le chemin d'accès aux voies est plutôt sportif...
Ici, il faut poser une main courante pour sécuriser la traversée...
La marche d'approche se poursuit dans ce paysage grandiose...
Nous arrivons au pied de notre voie choisie pour son faible niveau de difficulté (sur le papier), d'un niveau d'escalade de 4c à 5 en 4 longueurs. Notre cordée est constituée de Jean (en tête), Luc et moi en second. Une autre cordée nous suit sur cette voie : Rémi et Lucie. Jean-Pierre fait cordée en second avec Henri en tête et Simon (en second également) sur autre voie un peu plus loin.
Jean attaque la première longueur. Il y a peu d'équipement et il doit poser des friends et des coinceurs en complément des ancrages déjà présents. Cette première longueur n'est pas facile dans ce dièdre un peu déversant et aux prises patinées...
Puis, c'est au tour de Luc...
... et enfin au mien (mais là pas de photo). La deuxième longueur est un peu plus facile.
Au relais, Jean étudie l'itinéraire de la troisième longueur...
... et c'est reparti ! La photo suivante permet d'avoir une vision sur les friends (coinceurs) accrochés à son baudrier...
Au relais que je viens de quitter (il y a plusieurs relais heureusement), trois cordées se sont rejointes : ça se bousculerait presque !
Nous poursuivons notre ascension et arrivons à la fin de la quatrième longueur. D'ailleurs, me voilà...
Nous somme contents d'avoir réussi l'ascension de cette voie qui nous a semblé beaucoup plus difficile que prévu. Il est maintenant l'heure de déjeuner (à 14 heures passées) et de trouver un endroit tranquille où pique-niquer d'où nous pouvons observer les autres cordées terminer leur voie tout en admirant le superbe paysage...
Le chemin du retour fut tout aussi sportif que celui de l'aller et entre la marche d'approche le matin, l'escalade et la randonnée du retour, la journée fut tellement remplie que personne ne veilla tard, d'autant qu'en prévision de la journée du lendemain, le réveil fut programmé pour 6 heures...
