Lundi 5 août, le temps est maussade. Nous traînons un peu au camping le matin et l’après-midi nous partons pour visiter la grotte de Médous.
Mardi 6 août, malgré le temps couvert à Luz, nous tentons la montée au Cirque d’Estaubé. Nous n’avons pas d’objectif précis, hormis la balade dans le cirque. Ce qui est agréable c’est que nous pouvons nous arrêter quand nous le souhaitons, plus ou moins loin, plus ou moins haut.
Une fois de plus, nous avons percé la mer de nuages et c'est un grand ciel bleu qui nous accueille !
Depuis le barrage des Gloriettes, la vue sur le massif du Mont Perdu est magnifique (malheureusement, le Mont Perdu est caché derrière les nuages) !
Les prairies sont couvertes de safrans des Pyrénées (ou colchiques)...
Les Aconits napels sont nombreuses, ainsi que les œillets...
Là bas, c’est le paradis des oiseaux...
et des Marmottes !
Tout en poursuivant la randonnée, je m’en donne à cœur joie avec l’appareil photo !
Parnassie des marais...
Au cours d'une petite pause, j'en profite pour observer Chocards à bec jaune et rapaces. Les Vautours fauves sont vraiment très haut dans le ciel, beaucoup trop haut pour tenter une photo. Soudain, j'aperçois ce rapace en pleine chasse. Je tente quelques photos et l'identifierai plus tard comme un Circaète-Jean-le-Blanc...
Après avoir poursuivi notre marche, nous nous arrêtons pour la pause déjeuner. Nous sommes quasiment au fond du cirque d'Estaubé. La brèche que vous voyez au milieu de la photo c'est la brèche de Tuquerouye , de l'autre côté, le refuge éponyme avec la vue impressionnante sur le Mont-Perdu. C'est l'un des passages pour faire ce sommet mythique.
Après le déjeuner, je décide de descendre seule devant, laissant mes compagnons de route faire leur petite sieste, de façon à pouvoir profiter de cette relative solitude pour photographier à mon aise tous les oiseaux que j'aurai le bonheur de croiser !
Traquets motteux...
Tout en continuant mon chemin, je vois un couple occupé à photographier quelque chose avec leur smartphone. Je devine tout de suite que ce sont des marmottes. En effet, les marmottes adultes et jeunes sont en train de jouer : courses-poursuites, cabrioles, roulés-boulés, et bisous sont au programme !
Un peu plus bas c'est une autre marmotte qui pose avec grâce et de bonne grâce à l'entrée de son terrier (vous remarquerez la pelouse magnifiquement entretenue et parsemée de safrans : elle en a de la chance cette petite marmotte d'habiter un aussi bel endroit)...
Ici un Rougequeue noir fait le beau auprès d'une fleur d'Aconit...
Encore ces belles inconnues jaunes et vertes que je n'ai pas réussi à identifier...
Pour celles-ci, je pense à Potentille fausse alchémille...
De fleur en fleur...
d'oiseau en oiseau...
de marmottes en vaches...
... je poursuis mon exploration solitaire.
La petite troupe finit quand même par me rejoindre alors qu'il ne reste beaucoup plus de chemin à parcourir.
J'avais cru l'apercevoir au bord du cours d'eau, mais je n'en étais pas certaine... Un peu avant d'arriver au barrage à proximité d'une chute, j'ai la confirmation que c'est bien lui...
Le Cincle plongeur !
Plusieurs clichés seront pris, d'un peu trop loin, hélas. Je les ai agrandis et postés dans la rubrique ornitho avec d'autres oiseaux photographiés ce jour-là :
viewtopic.php?f=101&t=19011&p=340957#p340957.
Au final, nous avons quand même fait 12 km et 550 m de dénivelé.
