Le vendredi 24 juillet, accrobranche où chacun ramènera un souvenir : Jean-Pierre, s'est pris la plateforme d'atterrissage de la tyrolienne dans le tibia et il aura un énorme bleu qui aura du mal à guérir, Emilie s'est brûlée la jambe avec la corde de la tyrolienne et moi, toujours à la tyrolienne (décidément), je suis arrivée de dos de plein fouet sur le tronc d'arbre (aïe, aïe, aïe !)...
Le samedi matin, nous emmenons Claire au train (elle n'avait qu'une semaine de vacances de commune avec nous), puis faisons quelques courses et nous reposons l'après-midi.
Le dimanche 26 au matin, debout à 4 h, départ du camping à 5 h direction Pont d'Espagne pour l'ascension du Petit Vignemale (alt. 3 032 m). Nous partons du parking à 6 h, le jour n'est pas encore levé...
L'objectif, c'est le sommet le plus à gauche...
Le lac de Gaube et le massif du Vignemale au fond...
Nous contournons le lac par la droite pour rejoindre le refuge des Oulettes de Gaube...
L'ascension se poursuit...
Mathieu qui écoute attentivement les récits d'ascensions et de trek de Jean-Pierre...
Nous voici enfin au refuge des Oulettes de Gaube (alt. 2 151 m)...
... Où nous nous accordons une petite pause.
Le refuge est situé à une altitude de 2 151 m. Un rapide calcul dans ma tête : il reste environ 900 m de dénivelé avant le sommet ! Je garde l'information pour moi car il y en a qui commencent à se décourager. D'ailleurs, chez certains la fatigue se fait déjà ressentir et Jean, par prudence pour notre petite équipe, nous prévient qu'il ne faut pas être au sommet trop tard. Il avait un peu "bradé" la course en lui attribuant un bon 1 000 mètres de dénivelé, alors qu'elle en fait au moins 1 500. Le parking de Pont d'Espagne est en effet situé à environ 1 500 m d'altitude.
Sans plus perdre de temps, nous reprenons donc notre chemin...
Un regard en arriière sur la route déjà parcourue et le Lac de Gaube devenu tout petit...
Mathieu qui est toujours le premier, m'attend aux changements de direction pour que je lui confirme le chemin à prendre...
Comme on le voit sur la photo, le col (La Hourquette d'Ossoue) n'est plus très loin. Ensuite il reste l'ascension finale jusqu'au sommet. Comme je sais que nous serons dans les temps, je promets à Mathieu que nous irons au sommet.
Arrivés à la Hourquette d'Ossoue, nous reprenons notre souffle, tout en surveillant l'arrivée de nos coéquipiers. Voici Jean-Pierre...
De l'autre côté, nous admirons la vue sur la Vallée d'Ossoue avec, au milieu, le refuge de Baysselance, point de départ pour l'ascension du Grand Vignemale (3 298 m), dont la dernière ascension en famille remonte à 2012 (Jean-Pierre, Jean, Luc, Adrien, Claire, Emilie et moi)...
Jean-Pierre nous a rejoint au col et, devant le Grand Vignemale (sommet le plus à droite sur la photo), raconte l'ascension de ce géant mythique à Mathieu qui ne l'a pas encore gravi...
Je photographie l'arrivée d'Emilie encouragée par Jean qui a volontairement ralenti le pas pour rester avec elle...
Luc nous rejoint enfin à la Hourquette d'Ossoue, en déclarant que la montagne c'est fini, terminé !
Fatigués, Emilie et Luc préfèreront ne pas faire l'ascension finale et resteront se reposer au col en nous attendant.
Mathieu arrive le premier...
Jean-Pierre, juste après moi, puis Jean...
Quelques photos, puis nous descendons au col rejoindre Emilie et Luc. Nous déjeunons rapidement. La descente va être longue...
Quelques fleurs au passage...
Une surprise, deux Edelweiss au bord du chemin ! Pourvu que personne n'ai l'idée de les cueillir...
Arrivés au refuge, nous réorganisons les voitures. A l'aller, il y avait Jean, Emilie et moi dans notre voiture et Mathieu, Luc et Jean-Pierre dans la voiture de Mathieu. Au retour, comme Mathieu, Jean-Pierre et moi sommes les plus rapides, nous partons devant et laisserons Jean accompagner et soutenir Emilie et Luc qui sont vraiment fatigués. Notre mission ? Arriver les premiers au camping pour s'occuper de Nooki qui nous attend au camping-car depuis 5 h du matin.
Jusqu'au lac ça va...
Après la fatigue se fait vraiment sentir mais nous continuons. La descente est rendue pénible par tous les touristes, souvent mal chaussés, qui gênent notre progression. On piétine derrière eux, avant de pouvoir les doubler en mettant un coup d'accélérateur et il y en a du touriste à doubler, à croiser (même à cette heure tardive, il y en a qui montent). Nous arrivons au parking à 18 h 15, cela fait plus de 12 h que nous sommes en montagne et il y a encore la route pour retourner au camping... J'avais l'impression d'être un zombie au volant ! Nous arrivons aux alentours de 19 h... 14 h que Noo-nook n'est pas sorti ! Il est content de nous voir. J'ai encore la force de l'emmener faire ses petits besoins et puis il dévore sa gamelle de bon appétit.
Jean, Luc et Emilie arriveront un peu plus d'une demie-heure après nous. Le GPS de Jean-Pierre nous donnera les données suivantes : un peu de plus de 1 800 m de dénivelé cumulé et plus de 26 km pour l'aller-retour ! On comprend mieux notre fatigue !
